La galerie du moineau écarlate a été fondée en 2017 par Éric Gauthier afin de mettre au jour les œuvres des artistes qu’il collecte avec passion depuis une quinzaine d’années. Consacrée plus spécifiquement à l’art brut, elle réunit des créations spontanées, hors normes, voix non éduquées, fruits de destins visionnaires.
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La première exposition de la galerie a été consacrée à une découverte, Maurice. Le premier texte critique sur l’artiste sera dû à Céline Delavaux, qui ne cessera d’écrire sur l’œuvre de Maurice, ainsi que sur les autres artistes collectionnés et exposés par la galerie. En 2020, certains de ces textes paraissent sous le titre Stranger than kindness. Cédric Laplace, Eugène Lambourdière dit Maurice, Yves Maillochon.
La galerie du moineau écarlate organise également des expositions hors-les-murs.
Fabienne Rousseau
« Pour Valérie »
« j’espère que tu vas bien. moi ça va. » Fabienne Rousseau adresse toujours ses dessins à des destinataires, vraisemblablement essentiels à sa création. De petits dessins accompagnés de commentaires, sous forme de carnets ou de cartes, qui parlent de son quotidien dans l’institution pour adultes autistes où elle vit. De petits dessins, denses et précis, légendés de courts textes, tout aussi efficaces et justes que les scènes qu’elle représente : « juillet 2021. baigner à la plage avec la planche chez Yvette » ; « je me suis promené et j’ai gouté à Lourdes avec les Autres. L’éducatrice a pris une photo ».
Autour du travail de Fabienne, d’autres œuvres d’anonymes et d’artistes découverts par Éric Gauthier : une communauté invisible.
Cédric Laplace
« Évader le trait »
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Maurice
« on tour à Prague »
