La nouvelle exposition de la galerie du Moineau écarlate est l’occasion de montrer de manière éclatante que l’art brut n’est pas réductible à un art rétinien. J’aurais pu l’appeler « la couleur n’existe pas ». Ce qui se joue ici, « ce qui insiste » dans ces œuvres les relient au fil de l’histoire, c’est-à-dire à nous…
« […] les non–inhumains que nous sommes parfois… parfois, tant que nous sommes capables de laisser se produire cette insistance et, à travers elle, la consistance du monde lui-même (c’est-à-dire le sens du monde) ». Bernard Stiegler, cours de philosophie, 9 octobre 2010.

Yves D’Anglefort se demande parfois avec raison pourquoi il est étiqueté « artiste brut ». Sans doute d’abord parce c’est un marchand d’art brut qui a commencé à s’intéresser à son œuvre et favorisé son entrée dans la Collection de l’Art Brut à Lausanne. Pour le dire d’emblée avec les mots de l’auteur : « Pendant cinquante-neuf ans, on m’a dit que j’étais un crétin. C’est Mermod, le premier qui m’a dit que c’était intéressant. » Mais « art brut » aussi et surtout parce cette œuvre polymorphe et généreuse prend sa source dans une jubilation à expérimenter divers matériaux pas toujours « artistiques », parce qu’elle raconte des histoires sans se priver d’une critique de l’histoire et invente avec une grande fantaisie un univers personnel et autonome, une manière singulière qui est la véritable marque de l’art (tout court).
… extrait du texte de Céline Delavaux, « Yves D’Anglefort : fantaisies politiques ».
Il est toujours trop facile et quelque peu impudique d’éclairer l’œuvre d’un artiste par sa biographie. D’autant plus quand ce dernier est décrété « brut » puisque sa vie promet alors de regorger de pathos… Tel est bien le cas d’Alex Xatkevich, mais il est cependant un événement de son existence que l’on ne peut contourner. Il se résume à un chiffre : 44. Condamné à mort pendant quarante-quatre jours, enfermé depuis près de cinquante ans, Alex Xatkevich s’applique désormais à élaborer une œuvre plastique très raisonnée qui décline ses préoccupations personnelles, inaliénables en même temps que fondamentalement humaines : le temps, l’amour, l’abondance.
… extrait du texte de Céline Delavaux, « The Answer to the Ultimate Question of Life, the Universe and Everything is 44 ».

La Galerie du moineau écarlate a le plaisir de vous inviter au lancement de son premier catalogue le vendredi 7 février à 19h !
Stranger than Kindness propose un regard sur l’art brut de nos contemporains, une rencontre avec ces créations et leur univers au travers de trois œuvres, trois artistes : Eugène Lambourdière dit Maurice, Cédric Laplace et Yves Maillochon.
Pour réaliser ce livre, Éric Gauthier s’est entouré de Céline Delavaux qui est l’auteur des textes et de Cyril Fussien qui a photographié les œuvres.
La création et la réalisation ont été confiées à l’agence Maison Sagan.
Quelques éditions limitées seront proposées.
Rejoignez-nous pour le découvrir !
À cette occasion, les œuvres des trois artistes seront présentées.
Au plaisir de vous retrouver vendredi prochain!

Nous avons le plaisir de présenter la première exposition personnelle d’Yves Maillochon.
28 novembre -21 décembre
Vernissage le jeudi 28 novembre à 19h.
WELCOME!
Yves Maillochon
Solo show
November 28 – December 21
Opening at 7pm November 28
Galerie du moineau écarlate
82 rue des Cascades
75020 Paris
Du jeudi au samedi de 14h à 19h
Sur rendez-vous les mardis et mercredis auprès d’ Éric Gauthier T. 06 08 66 47 45
Thursday- Saturday 2-7pm
And by appointment
06 08 66 47 45

CÉDRIC LAPLACE
24 OCTOBRE
23 NOVEMBRE 2019
VERNISSAGE JEUDI 24 OCTOBRE À 19H
Cédric Laplace dessine depuis 2008, et de manière assidue depuis 2015.« Pourquoi appréhender l’œuvre de Cédric Laplace dans le champ de l’art brut ? Peut-être d’abord pour éviter de voir ses dessins interprétés comme des symptômes et esquiver l’étiquette réductrice d’« artiste schizophrène »…
Car, quand Cédric Laplace dit : « J’ai commencé à dessiner pour mettre fin à une angoisse » ou encore « Maintenant le dessin est vital pour moi. Je ne serais pas en bonne santé si je ne pouvais pas dessiner », on aurait tôt fait d’attribuer une valeur thérapeutique à sa production plastique, de réduire sa spécificité au caractère pathologique énoncé par l’auteur lui-même. Il s’agira donc avant tout de maintenir cette œuvre dans le champ artistique. Et l’art brut peut être l’outil adéquat. »
Extrait du texte « Cédric Laplace : vibration brute et écriture sonore » de Céline Delavaux, août 2019
TOUTE L’OBSCURITÉ EST DANS LE JOUR
exposition personnelle d’Alex Xatkevich
12 septembre -12 octobre 2019
VERNISSAGE LE JEUDI 12 SEPTEMBRE À 19H
https://www.instagram.com/galeriedumoineauecarlate/

I JUST LIKE TO SEE PEACE
Exposition personnelle de Purvis Young
13 juin – 20 juillet 2019
VERNISSAGE VENDREDI 14 JUIN À 19H

Au début des années 70, une rue à l’abandon du quartier périphérique afro-americain d’Overtown à Miami se recouvre de peinture. Assemblage hétéroclite de débris de bois et cartons, cette allée est la volonté de Purvis Young, un jeune homme du quartier pauvre de Liberty City à Miami, marqué par les fresques murales militantes des villes du Nord des USA. Après un passage en prison où il découvre les reproductions des grands maitres Van Gogh, Rembrandt et Gauguin, il décide de consacrer sa vie à la peinture. Durant plus de quatre décennies, Young va peindre la vie de sa communauté. Il développe un langage pictural personnel : des bateaux pour échapper au racisme et à la souffrance, des chevaux sauvages symboles de liberté et des anges comme une possibilité de bonté dans un monde déchiré par les conflits. Bien que Purvis Young soit présent dans les collections de plus de soixante musées, dont le Smithsonian American Art Museum de Washington, le High Museum of Art d’Atlanta et l’American Folk Art Museum de New York et d’innombrables collections privées, il n’a jamais songé à quitter Overtown créant des milliers de peintures, dessins et livres d’artiste. Pour en savoir plus, la galerie du moineau écarlate vous conseille le film : Purvis of Overtown de David Raccuglia et Shaun Conrad. |
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Calendars
Feutre sur carton et sculptures, tailles diverses
Vue de l’exposition TESTIMONY
Galerie du moineau écarlate 82 rue des cascades 75020 Paris
la Galerie du moineau écarlate sera présente stand 34
Paris
18 – 21 octobre, 2018
Atelier Richelieu
60, rue de Richelieu
75002 Paris
Horaires:
jeudi 18 octobre :
Avant-première VIP : 14h00 – 18h00
Vernissage: 18h00 – 21h00
vendredi 19 octobre : 11h00 – 20h00
samedi 20 octobre : 11h00 – 20h00
dimanche 21 octobre : 11h00 – 18h00
La Galerie du moineau écarlate participe au parcours d’art contemporain Rendez-vous à Saint Briac du 10 au 13 mai.
Le Jardin-Atelier de Monik Rabasté situé au coeur de Saint- Briac accueille toute l’année des expositions temporaires et des ateliers de peinture. Suite à son exposition Les voyageurs immobiles présentée cet hiver au Presbytère, la galerie du moineau écarlate revient pour Rendez-vous à Saint-Briac, invité par Monik Rabasté dans son Jardin Atelier. Spécialisée en art brut, la galerie propose une sélection d’artistes à l’expression affranchie dont les oeuvres formalisent une vision de leur relation au monde. Ainsi le public pourra découvrir le choix allant de classiques de l’art brut à de plus récentes découvertes.
Les artistes présentés : Henry Speller (USA), Warren Van Ess (USA), Damian Valdès Dilla (CUBA), Kashinath Chawan (INDE), Ousseynou Gassama dit “Hassan” (SENEGAL), Yuichi Saïto (JAPON), Masao Obata (JAPON), Babahoum (MAROC).
Une exposition d’art brut de la galerie du moineau écarlate.
17 décembre 2017 / 7 janvier 2018
14h-19h tous les jours
Vernissage le samedi 16 décembre à 17 heures.
À l’invitation de Christine Benadretti pour Festivart, la galerie du moineau écarlate présentera une sélection de huit artistes de sa collection d’art brut au presbytère de Saint-Briac, du 17 décembre 2017 au 6 janvier 2018.
Depuis une quinzaine d’année, la collection s’est constituée autour de créations spontanées, hors norme, de voix non éduquées, fruits de destins visionnaires.
Ici seront présentées les oeuvres de Marcel Bascoulard, Raimundo Camilo, Ousseynou Gassama dit Hassan, Damian Valdès Dilla, Masao Obata, Warren Van Ess et Wesley Willis.
Bien qu’ils vivent ou ont vécu à quatre coins différents de la planète, qu’ils ont eu, des parcours de vie chaotique, ils partagent tous, en voyageurs immobiles, un besoin irrépressible de créer avec une force déterminée.
Certaines de ces oeuvres seront montrées pour la première fois en France.
Programmation autour de l’art brut au Cinéma « Le familial » de Saint-Lunaire
T. 06 13 20 61 90
festivartsaintbriac@gmail. com
Visite commentée suivie d’une projection,

